La République du Bonheur – Avis lecture

Roman d’Ito Ogawa, traduit par Myriam Dartois-Ako.

Je suis tombée par un pur et simple hasard sur ce roman d’Ito Ogawa ; alors que je cherchais un cadeau pour un proche, ma fantastique libraire m’a conseillé cet ouvrage. Si j’avais déjà entendu parler d’Ito Ogawa, je n’avais pas encore découvert ses œuvres. Un coup d’œil rapide à la quatrième de couverture a fini par me convaincre : il constituerait un présent adéquat pour la personne que j’avais en tête.

Toutefois… l’appel du livre a été le plus fort, et je n’ai pas su y résister. Au lieu de soigneusement empaqueter mon achat à mon retour chez moi, je me suis laissée happée par l’appel de la sirène. Accès de faiblesse ? Je le confesse, je n’ai aucune volonté lorsqu’il s’agit de résister à un livre. C’est donc avec une – très légère – pointe de culpabilité que j’ai entamé ma lecture.

Plongée dans l’univers de la papeterie Tsubaki et de sa propriétaire, Hatoko, me voici à Kamakura au Japon. Au fil des pages, que je tourne sans en avoir conscience, je découvre un monde de poésie et de douceur, comme un bonbon au miel fondant le long de la gorge. C’est envoûtant et rafraîchissant en même temps… Je réalise rapidement que ce tome est en quelque sorte une suite d’un autre ouvrage de l’auteure, intitulé La Papeterie Tsubaki. Mais qu’importe, il est tout à fait possible de lire l’œuvre que je tiens entre les mains sans avoir lu son préambule.

Dans ce roman, Hatoko, jeune écrivaine publique et gestionnaire d’une papeterie, vient de se marier avec Mitsurô. Ce faisant, elle devient également mère de la petite Haru, fille de Mitsurô. L’ouvrage nous emmène par la main le long du chemin de la vie, de son quotidien, de ses joies et de ses peines. Hatoko, de par son métier, est amenée à se mettre à l’écoute d’autrui, et de coucher sur papier ces émotions, ces mots parfois trop durs à formuler. Avec une infinie tendresse et compassion pour ses semblables, elle met sa plume à leur service, tout en découvrant le bonheur de vivre au sein d’une famille unie.

Calligraphie, merveilleux paysages du Japon, mets et délices de la région – j’ai énormément salivé à la lecture de ce livre ! Avis à toi, amateur de riz, currys et confiseries… prends garde ! – se mêlent aux drames de la vie, aux pertes de ceux que l’on aime, à la célébration de la vie et de ces bonheurs simples. À mes yeux, La République du bonheur s’est déroulée tel un long fleuve tranquille, m’apportant cette paix et sérénité qu’il m’est parfois difficile de trouver au cours de ma journée.

Bon, il ne me reste plus qu’à trouver un présent à offrir… un autre livre, peut-être ?
Et si vous passez dans la région, n’hésitez pas à aller jeter un p’tit coup d’œil à la librairie “Livre’s” à Marche-en-Famenne! Livre’s – Librairie Conviviale (livre-s.be)

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