Inspiration, syndrome de la page blanche… Comment ça marche ?

Cette semaine, j’avais envie de discuter de cette – de ces – question(s) récurrente(s) que l’on pose à toute personne ayant eu le courage d’avouer qu’elle écrivait…

Comment trouves-tu l’inspiration ?
Es-tu parfois face au syndrome de la page blanche ?
Quand, comment, où écris-tu ?
As-tu un ou des rituels d’écriture ?

Je me suis prise au jeu, j’ai réfléchi et… voici ce qu’il en est ressorti !

Comment trouves-tu l’inspiration ?
Question délicate ; aisée pour certains – sûrement – la réponse ne l’est pas dans mon cas. Qu’est-ce qui enflamme mon imagination ? Qu’est-ce qui me donne envie d’écrire ? Il me semble que pour moi, l’écriture se nourrit de mon quotidien, de ces inconnus que je croise dans le train, en vacances, en ville… de ces fragments de conversations volées, de ces regards qui en disent plus que ce que l’on voudrait avouer. Toutefois, se limiter à ce paramètre serait trop réducteur : je puise indubitablement au sein de mes lectures et de tout ce que je fournis à mon cerveau en terme d’audiovisuel… le résultat forme certainement un « melting-pot » dont ressortent – quelquefois ! – des idées suffisamment séduisantes pour que je décide de les mettre par écrit…

Es-tu parfois face au syndrome de la page blanche ?
Euh…oui. Tout le temps. Avant de rédiger chaque nouveau chapitre, chaque nouveau blog, c’est la même histoire : je cale. L’angoisse m’enserre le ventre, et les peurs cavalent dans mon esprit : et si je ne savais plus quoi dire ? Et si je ne parvenais plus à écrire quelque chose « d’aussi bien » qu’avant ? Et si… Pour combattre ce sentiment qui, avec le temps, m’est devenu familier, je n’ai trouvé qu’une seule parade. Me forcer à m’installer devant mon carnet ou mon écran, et écrire. Souvent, je recours à la technique « dadaïste », qui consiste à jeter sur le papier tout ce qui me passe par l’esprit. Un bel amas de sottises apparaît alors sous mes yeux, mais peu à peu, les nœuds se dénouent et… bingo ! Le moteur se met en route, et la machine reprend son souffle.

Quand, comment, où écris-tu ?
Quand… eh bien, la réponse est simple : quand je peux. Ma situation personnelle ne me permet pas d’allouer dans ma journée des plages d’écriture de façon régulière et aisée… dès lors, je m’adapte. Un moment de calme, et hop ! J’en profite pour jeter quelques idées dans un journal. Une après-midi se libère ? Je saute sur l’occasion et m’attelle à un projet de plus grande envergure.

Comment ? Sur mon ordinateur, pour tout ce qui concerne l’avancée dans mes romans, blogs ou nouvelles. Dans mon journal, pour ce qui touche à l’inspiration, aux idées loufoques qui me traversent l’esprit, mais aussi pour la poésie.

Où ? J’ai une nette préférence pour les atmosphères calmes, avec un fond de musique d’ambiance, une bougie et une boisson chaude à mes côtés. Cette sensation de détente que m’apporte mon environnement m’est propice pour me plonger dans mes pensées, et finalement me laisser emporter par le cours de l’histoire. A contrario, lorsqu’il s’agit de prendre des notes, je suis beaucoup moins tatillonne ! Je peux alors rédiger dans n’importe quelle situation – ou presque.

As-tu un ou des rituels d’écriture ?
Pas vraiment, non… L’heure, les lieux, le temps passé derrière l’écran… tout cela varie fortement. Néanmoins, un point me paraissait intéressant à souligner : la nature me permet, elle aussi, de créer. Ces longues balades en forêt, seule ou accompagnée, mais toujours dans le silence, me permettent de faire le vide en moi, vide qui peut ensuite se « remplir ». Que ce soit pour trouver l’inspiration ou, plus souvent, pour dénouer un épineux problème dans un roman, il est rare qu’une bonne marche ne m’apporte pas la solution que je recherchais !

Je m’arrête ici, mais si l’envie vous prenait de me poser d’autres questions liées à la pratique de l’écriture, n’hésitez pas à me le faire savoir !

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