Back to… BD!

La bande dessinée, ça vous connait ? Vous l’appréciez… un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ou pas du tout ? Entre les lecteurs invétérés et ceux qui ont plutôt tendance à délaisser le neuvième art, je me situe dans un joyeux entre-deux. Durant mon enfance et mon adolescence, je lisais régulièrement un tome ou un autre ; notre collection familiale est par ailleurs relativement impressionnante ! Fan des Alix, des Léonard, Tintin, Astérix, mais aussi des Tuniques bleues, des Cédric ou des Schtroumpfs et j’en passe, je me plongeais avec délice dans ces condensés d’art et de littérature. Qu’est-ce qui a donc changé, et m’a éloignée du simple plaisir de déguster une bonne bande dessinée ?

En toute honnêteté, je n’en ai aucune idée. Le fait est pourtant là : depuis mon entrée dans l’âge dit adulte – quoique, suis-je vraiment devenue adulte et responsable ? Mmmh… –  je n’ai plus porté la moindre attention à la bande dessinée. Grossière erreur. Fort heureusement, dans le cadre de mes cours du soir en formation libraire, j’ai été amenée à redécouvrir ce fabuleux secteur. Parce que oui, la bande dessinée ne s’arrête pas à l’enfance ou à la jeunesse. Bien, bien loin de là…



Pour mon entrée en la matière, j’ai choisi de vous présenter deux œuvres de l’auteur et illustrateur Manara. Je viens littéralement de dévorer deux de ses ouvrages, l’intégrale de la série Le Caravage et son tout dernier bébé, Le Nom de la Rose. Bon, je vous l’accorde, je ne me suis pas trop mouillée pour ce premier contact ! Je connaissais déjà le roman éponyme d’Umberto Eco – que j’adore – et en ce qui concerne le peintre… mon amour pour l’Histoire de l’art n’est un secret pour personne. Les toiles de l’italien sont sublimes et fascinantes, et la trame de son existence mouvementée est passionnante. Je ne pouvais être déçue par ces deux lectures ! Si s’ajoute à cela le trait de Manara, on obtient un cocktail des plus explosifs. L’artiste est parvenu à rendre avec justesse les atmosphères de ces deux œuvres, que ce soit la flamboyance de Rome au 15e siècle ou l’oppression d’un monastère italien perdu au sommet des monts du Piémont. Coup de foudre garanti.

Partie sur ma lancée, je ne me suis pas arrêtée là ; lorsque, durant les fêtes de fin d’année, je tombe nez à nez avec le dernier tome d’Astérix – et l’Iris blanc chez mes parents, je ne résiste pas. J’avais oublié à quel point il était possible de s’amuser en lisant une bande dessinée – oui, oui, j’ai ri toute seule durant ma lecture ! Bien qu’il soit regrettable que Uderzo et Goscinny nous ai quittés, il n’empêche que Fabcaro et Conrad ont ici œuvré en maîtres. Les dessins sont en tous points identiques et le scénario est bien ficelé. À lire de toute urgence, si ce n’est pas déjà fait !

Pour terminer, je vous présente ma prochaine lecture : le premier tome Les Piliers de la Terre, basé lui aussi sur un roman préexistant. Je me réjouis d’avance de cette expérience livresque. L’œuvre de Ken Follett m’a énormément plu – avec ces 1056 pages, je pense qu’il s’agit du plus long roman que j’ai jamais lu – et son adaptation cinématographique m’avait elle aussi conquise… on peut s’attendre à ce que cette nouvelle forme de la célèbre épopée médiévale me plaise, elle aussi !

Alors… back to BD ? Dans mon cas, très certainement, oui! Et vous, BD or not BD ?

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